Une dangereuse résurgence de la coqueluche (coqueluche) déferle sur les États-Unis, avec un nombre de cas dépassant désormais les niveaux d’avant la pandémie et faisant des morts, en particulier chez les nourrissons. Cette augmentation est directement liée à la baisse des taux de vaccination et à la diminution de l’immunité vaccinale.

La menace croissante

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) signalent une augmentation spectaculaire du nombre de cas cette année. Rien que de janvier à mars, plus de 6 600 cas de coqueluche ont été enregistrés, soit quatre fois le nombre observé au cours de la même période l’année dernière. Cette poussée n’est pas simplement une fluctuation temporaire ; il s’agit d’une tendance inquiétante que les responsables de la santé attribuent à la baisse de la couverture vaccinale.

** « Nous constatons désormais des dizaines de milliers de cas aux États-Unis chaque année, dont plusieurs décès cette année »,** confirme le Dr Caitlin Li, spécialiste des maladies infectieuses. Tragiquement, trois nourrissons non vaccinés du Kentucky sont morts de la maladie, soulignant la gravité de l’épidémie.

Pourquoi la vaccination est importante

La coqueluche est une infection bactérienne très contagieuse du système respiratoire. Il se présente initialement comme un rhume, mais évolue rapidement vers de graves quintes de toux, se terminant souvent par un son caractéristique de « coqueluche » lorsque le patient a le souffle coupé. Les nourrissons sont particulièrement vulnérables ; la maladie peut provoquer une insuffisance respiratoire et même la mort.

L’épidémie actuelle est le résultat direct de la baisse des taux de vaccination. Des facteurs politiques et sociaux ont contribué à l’hésitation à la vaccination, entraînant une diminution de la couverture pour des maladies comme la coqueluche, la rougeole et d’autres. « À mesure que les taux de vaccination diminuent, les taux de maladies augmentent », explique la Dre Melanie Wellington, experte en maladies infectieuses pédiatriques.

Les taux de vaccination des enfants de la maternelle ont légèrement baissé, passant de 92,3 % à 92,1 %, certains États, comme l’Idaho, signalant une couverture aussi basse que 78,3 %. Ce déclin permet à des maladies qui étaient auparavant contenues de réapparaître et de se propager rapidement.

L’évolution du paysage vaccinal

Les vaccins utilisés aujourd’hui sont plus sûrs que les anciennes formulations, mais leur protection ne dure pas aussi longtemps. Les injections de rappel sont désormais cruciales pour maintenir l’immunité. La recommandation actuelle est que les adultes reçoivent un rappel de Tdap tous les dix ans. Il est également conseillé aux femmes enceintes de recevoir un rappel à chaque grossesse, car cela transfère des anticorps protecteurs au bébé, qui ne peut être complètement vacciné qu’à l’âge de deux mois.

L’immunité des vaccins actuels diminue plus rapidement que celle des versions précédentes, ce qui signifie que les rappels ne sont pas facultatifs mais nécessaires.

Ce que vous pouvez faire

Pour vous protéger et protéger les autres :
* Faites-vous vacciner : Assurez-vous que vous et votre famille êtes au courant des rappels Tdap.
* Restez à la maison en cas de maladie : Si vous présentez des symptômes respiratoires, isolez-vous pour éviter la propagation.
* Portez un masque : Si vous devez être en public pendant que vous êtes malade, portez un masque pour minimiser la transmission.
* Protégez les nourrissons : Évitez tout contact avec les nouveau-nés si vous souffrez d’une maladie respiratoire.

Si vous pensez que vous ou votre enfant souffrez de coqueluche, consultez immédiatement un médecin. Les antibiotiques peuvent empêcher la progression de la maladie et protéger les personnes vulnérables.

La recrudescence actuelle de la coqueluche nous rappelle brutalement l’importance de la vaccination. La baisse de la couverture vaccinale a permis à cette maladie évitable de réapparaître, mettant en danger les communautés et coûtant des vies. Le maintien de taux de vaccination élevés est essentiel pour préserver la santé publique et protéger les plus vulnérables.